Emmanuelle Fantin, responsable du Master Marque et communication plurimédia au Celsa, présente la formation, son déroulement, et les questions à se poser avant d’envisager de l’intégrer.
Pouvez-vous présenter le Master Marque et communication plurimédia ?
Il s’agit d’un Master professionnel qui s’adresse aux personnes souhaitant devenir des spécialistes de la marque sous tous ses aspects. Il concerne aussi bien des professionnels du marketing dont une partie de la carrière est déjà touchée par ces problématiques que des publics travaillant dans des secteurs parfois très éloignés, souhaitant acquérir une expertise dans le domaine de la marque. Nous avons ainsi des profils variés, venant du cinéma, de la culture, de l’enseignement… L’important est d’avoir un projet cohérent et l’envie de s’investir profondément. Cet aspect est d’ailleurs évalué au cours du processus d’admission : après l’acceptation du dossier écrit composé d’un CV et d’une lettre de motivation, nous faisons passer une commission d’admission au cours de laquelle nous évaluons la pertinence du projet et les motivations profondes du candidat.
Comment s’articule votre pédagogie ?
Comme tous les masters professionnels du Celsa, notre spécificité est de proposer une formation très professionnalisante mais dotée d’une coloration universitaire, notamment via l’importance accordée aux sciences humaines et sociales dans l’enseignement. Nous ne nous contentons pas de fournir des boîtes à outils sur ce qu’est une marque et comment établir une stratégie de communication plurimédia pertinente, nous invitons aussi nos étudiants à se poser les bonnes questions, à adopter une distance critique par rapport à leur propre travail et au marketing. L’enjeu est de former des stratèges des marques capables de saisir les phénomènes marketing dans toute leur complexité.
Cela inclut-il des travaux pratiques ?
Oui, une autre spécificité de notre pédagogie est la place accordée aux travaux de groupe. Dès les premières semaines, une entreprise vient voir les étudiants et leur demande de l’aider sur un point de stratégie liée à la communication et à la marque. Des équipes sont formées et seront en compétition pendant quatre mois, à l’issue desquels elles présenteront leurs résultats au client en conditions « réelles ». Outre ce Grand Cas, la formation inclut divers travaux de groupes obligatoires.
Les examens comprennent-ils un mémoire ?
Oui, et c’est souvent un sujet d’angoisse pour les étudiants, alors qu’une fois levées l’inhibition et la peur d’écrire 60 à 80 pages, une bonne problématique et une bonne méthodologie en font un exercice tout à fait réalisable et passionnant. L’un des avantages de ce diplôme est que toute passion peut être transformée un sujet de mémoire : en sciences de l’information et de la communication, ce n’est pas l’objet qui crée la recherche, mais le regard que l’on porte sur lui. Naturellement, le sujet devra toujours questionner une thématique liée au marketing, à la marque, à la consommation, etc.
Avez-vous des conseils pour les candidats ?
En premier lieu, ils doivent penser à l’investissement personnel que cela représente et se poser la question : est-ce que cette formation est faite pour moi ? L’idéal est aussi d’aller sur le site pour bien comprendre l’approche du Celsa, et de lire quelques ouvrages ou productions du Gripic, notre laboratoire de recherche, mentionnés dans la bibliographie. Attention aussi aux délais : de notre côté, nous pouvons recruter des étudiants jusqu’au dernier moment, mais en matière de formation continue, selon le mode de financement, la constitution du dossier et son acceptation par les organismes concernés peuvent prendre du temps.
Découvrez l'offre de formations continues du Celsa
POUR ALLER PLUS LOIN
>> « Des ressources pour des moments-clés de la vie professionnelle », Joëlle Le Marec, CELSA
>> « Excellence académique et professionnalisation » Caroline Marti, professeure déléguée à la formation continue
>> « Les diplômés trouvent de beaux postes », Dominique Pagès, responsable du Master CTC au Celsa
>> « Appliquer la communication aux collectivités territoriales », Juliette Charbonneaux en charge du Master 2 communication des collectivités territoriales