Entretien avec Pascal Arens, DRH de St Hubert depuis 9 ans.
St Hubert est le leader français de l'agroalimentaire depuis fin 2014. L’entreprise compte 215 collaborateurs en France et en Italie et accueille très régulièrement des stagiaires. Des stagiaires qui semblent s'y plaire au regard de la 2ème place qu'occupe St Hubert au classement Happy Trainees 2014-2015 (catégorie 1 à 20 missions par an).
Si les stages permettent avant tout aux étudiants de se former, ils sont parfois considérés comme de véritables "périodes d'essai" par l'entreprise. Explications avec Pascal Arens.
Des stagiaires aux horizons divers
St Hubert accueille en moyenne entre 15 et 20 stagiaires par an. La majorité des stages durent six mois, tandis que les alternances durent de un à deux ans.
La plupart des stagiaires sont en dernière année d’étude ou en année de césure dans une école de commerce ou d'ingénieur.
Depuis quelques années, St Hubert accueille plus d'étudiants d’universités pour les stages commercial et marketing, ce qui permet à l'entreprise de « s’ouvrir à des profils différents » selon Pascal Arens.
Un accueil chaleureux et un accompagnement régulier
Lors du premier jour de stage, un petit déjeuner d’accueil est organisé. Le stagiaire est présenté à l’ensemble des collaborateurs travaillant au siège (environ 60 personnes). L’atmosphère au sein de St Hubert est conviviale et « l’accueil est le même que pour tout autre salarié » affirme Pascal Arens.
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Le parcours d’intégration se poursuit durant tout le stage avec un accompagnement régulier : des entretiens avec le maitre de stage ont lieu chaque semaine, une tournée terrain et une visite de l’usine sont organisées. Un référent RH est disponible pour répondre aux questions de l’étudiant tout au long du stage. « Accueillir un stagiaire constitue un vrai choix » explique Pascal Arens qui y voit deux atouts majeurs pour l’entreprise : |
- l’aspect « extrêmement rafraichissant » dans le fait d’accueillir de jeunes stagiaires. Ils apportent une énergie nouvelle et leurs propres compétences, par exemple dans la maitrise des réseaux sociaux.
- le « vivier de recrutement » qu’ils représentent. Tous les ans, un à deux stagiaires sont ainsi recrutés à l’issue de leur stage.
L’entreprise garde un contact étroit avec ses anciens stagiaires, parfois même plusieurs mois ou années après la fin du stage. Après une première expérience de travail, certains stagiaires reviennent parfois travailler chez St Hubert.
Tester les potentiels
Les missions des étudiants varient en fonction du département mais il s’agit toujours de venir en appui d’un projet ou d’un événement.
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Le chef de projet forme le stagiaire, qui lui apporte son aide dans une logique « donnant-donnant ». « J’apprends et je mets en œuvre » résume la dynamique du stage selon le DRH. Le stage constitue dans certains cas une sorte de « période d’essai durant laquelle les stagiaires sont testés» explique Pascal Arens. « On prend la mesure de la performance » ajoute-t-il. Les maitres de stage peuvent réadapter le stage en fonction de la performance du stagiaire et si un potentiel est identifié, le stagiaire sera « mis à l’épreuve » sur d’autres projets. « Le stage est comme un entretien d’embauche qui dure six mois » conclut le DRH. |
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Les stagiaires sont formés aux outils et au métier
Sur chaque mission de stage, des formations sont prévues autour de trois thématiques différentes : SAP, juridique et nutrition. Les stagiaires en marketing bénéficient également d’une formation aux panels avec IRI ®, organisée par un intervenant externe.
L'étudiant est également formé au métier tout au long du stage avec son référent et son équipe. A la fin du stage, le stagiaire est apte à prendre un poste de chef de produit ou commercial.
Des stagiaires satisfaits
A la fin du stage, un questionnaire est transmis à l’étudiant, ce qui permet à l’entreprise d’identifier ses points forts et ses points faibles.
Les stagiaires évoquent plusieurs points forts :
- la qualité de l’accueil et la grande proximité avec le comité de direction et les différents responsables de services.
- les contacts réguliers car il n’existe que quatre niveaux hiérarchiques au sein de l’entreprise ce qui favorise les échanges. Le stagiaire est au cœur de l’action et à une vue complète de l’entreprise. « Ils arrivent à concrétiser leur projet, il y a du sens dans leurs missions et ils savent à quoi cela sert » précise Pascal Arens.
- l’ambiance conviviale et la présence d'autres stagiaires.
Les points faibles évoqués concernent les transports et les déplacements.
Les challenges futurs
Pascal Arens identifie deux challenges principaux. Le premier défi est celui du recrutement : pour l’entreprise, il s’agit de se faire connaître. Dans 20 à 30% des cas, c’est grâce au bouche à oreille que les étudiants postulent aux offres de stage de l'entreprise.
L’autre challenge est de continuer à être performant. Le niveau de satisfaction étant important, il faut garder un bon niveau et « chasser l’usure, la récurrence des missions en gardant le même enthousiasme et la même énergie » conclut Pascal Arens.
A propos de St Hubert
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Présent en France et en Italie, St Hubert est l'un des leaders français de l'agroalimentaire. En croissance continue depuis plus de cinq ans, l'entreprise place l'innovation au cœur de sa stratégie pour proposer des produits capables d'allier plaisir et santé. St Hubert est une entreprise engagée, soucieuse du résultat, qui a à cœur d'associer sa performance au bien-être de ses collaborateurs. |
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