Tech et Business : d’immenses besoins de profils hybrides

Pour rester compétitives, les entreprises ont besoin de profils alliant Tech et Business. Pour palier à ces besoins, la PST&B met au point l'Exectutive Tech MBA.

Les entreprises sont aujourd’hui confrontées à une transformation profonde de leurs modèles économiques. Pour rester compétitives et innover, elles ont besoin de talents capables de naviguer entre les enjeux technologiques et les réalités du marché. Les profils hybrides sont devenus des actifs stratégiques rares à trouver.

Afin de répondre aux besoins de recrutement de talents numériques, la Paris School of Technology & Business (PST&B) a lancé l’Executive Tech MBA, une formation inédite en France. Rencontre avec le directeur de la PST&B Armand Derhy.

L’inéluctable évolution vers la tech

Le paysage du recrutement a radicalement changé au cours des dernières décennies, avec l’émergence de la technologie et son influence croissante sur les entreprises. Dans les années 1960, les écoles de commerce, d’informatique et d’ingénierie formaient les leaders de demain. Dès 1980, l’accent a été mis sur le management, les écoles ajustant leurs programmes pour répondre à un environnement économique plus globalisé et orienté sur la gestion d’entreprise.

Un nouveau chapitre a débuté avec l’essor du digital au début des années 2000. Les écoles ont commencé à intégrer progressivement le numérique dans leurs programmes pédagogiques. Ce n’était plus seulement une question de management, mais aussi de comprendre et de maîtriser les outils qui restructuraient tous les secteurs d’activité. Depuis 2014, la révolution digitale a laissé place à une transformation technologique plus large, rendant obsolète une simple maîtrise du numérique.

L’accélération de la technologie et l’omniprésence du web ont introduit de nouveaux risques pour les entreprises, comme la gestion des données massives, l’utilisation de l’IA, la cybersécurité, la crypto-monnaie ou la blockchain. En conséquence, elles veulent s’entourer d’experts.

« Le secteur de la tech augmente 2,5 fois plus vite que l'économie mondiale. Le top 5 des marques les plus puissantes au monde est constitué de 5 groupes spécialisés dans la tech (Apple, Microsoft, Google, Amazon, Samsung). Ce n'est pas un hasard si tous ces géants sont profondément enracinés dans le secteur », indique Armand Derhy.

Une explosion des besoins en compétences technologiques

Les projections parlent d’elles-mêmes. Près de 100 millions de jobs à pourvoir selon le World Economic Forum à l’horizon 2025 dans la Tech. En France, 200 000 postes seront à pourvoir en 2030, dont 115 000 d’ingénieurs en informatique. « Cette dynamique témoigne du nombre croissant d’entreprises à la recherche de talents capables d’appréhender les incidences liées aux évolutions technologiques (Data, IA, machine learning…). Cela passe par l’acquisition de compétences hybride afin de se démarquer dans un marché de plus en plus concurrentiel », précise Armand Derhy.

En dépit de la demande croissante, les diplômés des écoles d'ingénieurs et d'informatiques formés chaque année ne suffisent pas à répondre aux besoins de marché. On estime qu’il manque 10 000 ingénieurs informatiques par an. De plus, les ingénieurs précédemment formés n’étaient pas sensibilisés aux enjeux technologiques en matière d’IA, Data, Cyber d’où la nécessaire remise à niveau.

Les entreprises cherchent des talents numériques alliant compétences technologiques et business

Les entreprises font face à une pénurie de talents hybrides, capables de comprendre à la fois la technologie et le business, et d’occuper des postes transversaux et stratégiques. Il ne s'agit plus seulement de maîtriser les outils technologiques ou les approches commerciales classiques. « Les entreprises ont besoin de professionnels sachant appréhender les technologies complexes, tout en ayant une compréhension solide des enjeux managériaux », poursuit Armand Derhy.

Les écoles de commerce ou de management, longtemps concentrées sur la consommation courante et les modèles économiques traditionnels, doivent désormais adapter leurs programmes pour intégrer ces nouvelles réalités. Il en va de même pour les écoles d'ingénieur qui doivent moderniser leurs cursus avec une approche plus large, alliant maîtrise technologique et analyse du marché.

L’Executive Tech MBA : former des PMO maîtrisant la technologie et le business

La PST&B vient de lancer une nouvelle formation, l’Executive Tech MBA, en partenariat avec l’ESG Executive. « Ce programme innovant a pour ambition de combler le fossé entre le monde des affaires et l’économie numérique. Nous sommes les premiers en France à nous lancer dans cette formation hybride unissant tech et business », détaille Armand Derhy.

L’Executive Tech MBA s’engage à former des PMO (Project Management Officer – chef de projet) dotés d’une vision globale et des compétences à la fois technologiques et business. Les participants, issus d’un parcours tech, business ou managérial, sortent de la formation avec les armes pour prétendre à des postes stratégiques et transversaux.

Le programme est divisé en trois parcours trimestriels. Le premier module (Business for Tech), permet aux professionnels dotés d’un cursus en informatique de comprendre le monde des affaires dans le volet de la tech. Le deuxième module (Tech for Business) immerge les managers de formation dans l’IA, la cybersécurité, la data, ou encore la gestion de produits technologiques. Enfin, le dernier module (Technology Leadership) permet aux futurs Tech leaders d’accompagner les évolutions organisationnelles liées aux avancées technologiques.

Une formation certifiée et donnée par des experts

Certifiée Qualiopi, la formation s’étale sur un an et totalise 70 jours de cours. Ils sont donnés le vendredi après-midi et le samedi toute la journée, afin de permettre aux participants de maintenir leur activité professionnelle. Les formateurs sont tous des experts reconnus venant apporter leur expertise et leur retour d’expérience aux apprenants.

« Nous formons des professionnels disposant d’un minimum de 3 ans d’activité en entreprises. Les attentes sont diverses et variées : certains informaticiens souhaitent évoluer vers des fonctions de management. D’autres aspirent à la gestion de projet Tech ou valoriser leur expérience au sein de cabinets de conseils. Parallèlement le Secteur de la Tech recrute des commerciaux ou Product Manager sensibilisés aux produits à haute intensité technologique et à l’aise pour échanger avec directeurs informatiques. Sans surprise, les salaires suivent », conclut Armand Derhy.

L’Executive Tech MBA délivre le titre reconnu de Project Management Officer. Il est enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) de niveau 7 (équivalent bac+5). A cela s’ajoute une certification PMI (Project Management Institute) ainsi qu’un voyage d’étude à l’international au sein d’une capitale européenne afin de disposer d’une vision plus internationale de ce secteur en pleine croissance.

Découvrir la formation

Milan Guillou

Milan Guillou

Journaliste chez Nativiz (En savoir plus)
Milan est rédacteur de contenus au sein de l’agence de rédaction web Nativiz à Bordeaux. Il publie notamment sur les thématiques autour de la formation professionnelle. À l’issue de son cursus universitaire en psychologie et en Information et communication, Milan s’est tourné vers le journalisme. Il y a fait ses armes dans la PQR avant de rejoindre l’agence Nativiz. Milan est un passionné de sport très rigoureux qui a pratiqué le judo pendant près de 10 ans. Il suit avec assiduité l’actualité sociale, économique et politique en France et à l’international. (Réduire)

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Milan est rédacteur de contenus au sein de l’agence de rédaction web Nativiz à Bordeaux. Il publie notamment sur les thématiques autour de la formation professionnelle. À l’issue de son cursus universitaire en psychologie et en Information et communication, Milan s’est tourné vers le journalisme. Il y a fait ses armes dans la PQR avant de rejoindre l’agence Nativiz. Milan est un passionné de sport très rigoureux qui a pratiqué le judo pendant près de 10 ans. Il suit avec assiduité l’actualité sociale, économique et politique en France et à l’international.

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